Sortir à Lyon
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Le grand parcours du street art dans Lyon l’été

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Vous restez à Lyon cet été et vous voulez en prendre plein les mirettes pour pas un kopeck ? On vous a concocté un parcours street art XXL, de la Rive gauche à la Croix-Rousse avec les plus belles œuvres du Lyon d’aujourd’­hui.

Lyon Rive gauche, des halles de Lyon à la halle Debourg

Dans le 6e, si tout le monde connaît le skate­park face au pont Morand – dont les murs sont régu­liè­re­ment repeints – on peut aussi descendre sur les berges et remon­ter vers la Cité inter­na­tio­nale, pour décou­vrir une fresque réali­sée par l’ar­tiste portu­gais Add Fuel à l’ini­tia­tive de l’ONG (RED) qui lutte contre le sida, qui a aussi commandé le collage géant en hommage à Keith Haring, par Faile. En conti­nuant hors des berges, on peut flâner comme dans un musée dans les Halles de Lyon, les dimanches après-midi ou en fin de jour­née, pour regar­der les rideaux de fer peints par le collec­tif Zoo Art Show (à lire sur exit­mag.fr). Puis, passant par la rue de Créqui, décou­vrir la nouvelle fresque « Ensemble » de Muz.Mural.Media. Un peu plus loin, au 5 rue de l’Épée, sur la façade du Cartel (ex-Taverne Guten­berg), les drôles d’oi­seaux de Birdy Kids. Dans le 3e arron­dis­se­ment encore, à deux pas de l’école Émile-Cohl où a débuté Wood­kid, le parking des Compa­gnons de France (49 rue Feuillat) est un espace libre pour les artistes.

Mais c’est de la Guillo­tière à Gerland que les street artistes s’ex­priment le plus. À commen­cer par la place Maza­gran, où le mur surnommé « la Gâche » – géré par l’as­so­cia­tion La Voie de l’écrit – accueille régu­liè­re­ment des artistes pour en renou­ve­ler la fresque. De la rue Sébas­tien Gryphe à la rue Montesquieu en passant par la rue de la Thibau­dière, on croise des fresques de Toti­pote, Rezine ou Russ. Ce qui inter­pelle, c’est le bestiaire qui semble s’être échappé entre les rues Chevreul et Bancel : des restes de l’ex­po­si­tion éphé­mère Symbioses qui avait réuni Kalouf, Tank & Popek, Blast, Pant, Big Ben, Vicky Pétrequin, Fernandi Davila, Sonac, Masta ou encore Romain Lardan­chet. Il reste quelques singes, lapins et fouines qui courent sur les façades, un bébé tigre tétant sa « mère » et un panda sur la façade du 12 rue Salvat. Pour finir son tour, il faut se diri­ger vers Gerland, admi­rant les fresques faites sur la Halle Debourg lors du festi­val Pein- ture fraîche, puis finir par LeMur7, rue Pros­per-Chap­pet (entre la rue Marcel Mérieux et l’ave­nue Jean-Jaurès), derrière le Ninkasi.

Sur les Pentes de la Croix-Rousse

On peut croi­ser des mosaïques d’In­va­der (rue Burdeau, rue Roma­rin et dans la montée de l’Am­phi­théâtre), de petites têtes de singe ou de petits bons­hommes qui se cachent de l’ar­tiste français Zorm qui a une forma­tion de tailleur de pierre (rue Fernand Rey, rue des Pierres Plan­tées, montée de la Grande-Côte, impasse Fernand Rey et rue Leynaud), les jambes qui semblent sortir du mur de CAJ (rue de l’Abbé-Rozier, rue de Fargues et montée Saint-Sébas­tien). Les esca­liers du passage Mermet ont été repeints en 2019 par l’ar­tiste belge Wenc, en colla­bo­ra­tion avec les asso­cia­tions Quar­tier des Capu­cins et Super­po­si­tion. Vous trou­ve­rez aussi de nombreux collages, comme les petits monstres de Cap Phi (rue Leynaud, montée de la Grande-Côte, rue Burdeau, rue du Chariot d’Or), les messages écolo­gistes de Jalb38, dont un SOS montée de la Grande-Côte. Enfin rue des Tables Clau­diennes, la fresque rose sud ciel bleu de Pakone, ou la créa­ture en bascule de Spone et Kesa.


Street-art-Lyon.com recense toutes les œuvres de la ville, en indiquant le nom de l’ar­tiste et l’adresse.
Pour une visite guidée, l’of­fice du tourisme propose une balade « Des murs peints au street art ».

Par Cécile BRETON

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