Sortir à Lyon
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Comment s’oc­cu­per en famille pour les vacances

Chéri(e), fais moi peur !

En plus de tenter le meilleur des scores à notre grand quiz Hallo­ween au cinéma, jouez à vous faire peur sur de la grande musique : c’est l’épa­tant Jean-Chris­tophe Hembert de Kaame­lott, déjà aux commandes de Fracasse aux Céles­tins en décembre, qui se lance dans ce concert terri­fiant pas comme les autres à l’oc­ca­sion de Hallo­ween. On peut lui faire confiance pour créer des ambiances plus glauques que d’ha­bi­tude – mais toujours pour rire. En plus, le programme musi­cal nous fait déjà sali­ver comme un vampyre : la formi­dable musique d’Alexandre Desplat pour Harry Potter, la danse des Cheva­liers du Roméo et Juliette de Proko­viev qui ryth­mait la publi­cité d’Egoïste, la danse macabre de Saint-Saens et le Sabbat de Berlioz pour rester français, et la suite de Bernard Hermann pour plan­ter les coups de couteau sous la douche dans Psychose d’Alfred Hitch­cock. Bref, une espèce de voyage idéal pour sursau­ter en famille sur les sièges de l’Au­di­to­rium. Avec en bonus la musique des Dents de la mer qui fut inter­pré­tée au violon­celle par la propre mère de l’an­cien direc­teur musi­cal de l’Au­di­to­rium, Leonard Slat­kin, comme il nous l’avait raconté lors d’un entre­tien.

Les toutes premières instal­la­tions de décor à l’Au­di­to­rium pour le concert terri­fiant !

Hallo­ween, concert terri­fiant. Mise en scène Jean-Chris­tophe Hembert avec l’ONL, dir mus Anton Holmer. Ven 29 octobre à 20h, sam 30 à 18h et dim 31 octobre à 16h à l’Au­di­to­rium, Lyon 3e. De 8 à 39 €.

La chasse au trésor d’Hal­lo­ween

L’au­tomne s’ins­talle, et tout est dépeu­plé ? Pas si sûr : à partir du 20 octobre, une chasse au trésor d’Hal­lo­ween pour­rait bien pous­ser de nombreux enfants dans les rues de la Croix-Rousse. Leur mission, s’ils l’ac­ceptent : aider Ghosty le petit fantôme à retrou­ver la Sorcière Sans Sucre avant la soirée d’Hal­lo­ween. Pour cela, ils devront partir à la chasse aux indices pour retrou­ver l’adresse secrète de la Sorcière. Cachés dans les vitrines des commerçants du quar­tier, des petits fantômes devraient les mettre sur la piste… Une fois l’énigme réso­lue, rendez-vous au salon de thé Tonka, où Gaëlle vous chucho­tera l’en­droit où trou­ver la Sorcière. Les gagnants rempor­te­ront de nombreux lots mis en jeu par les commerçants de la Croix-Rousse.

Chasse au trésor Ghosty, jeu de piste en auto­no­mie dans le quar­tier de la Croix-Rousse du 20 au 30 octobre, Lyon 4e. Livret dispo­nible sur tonka­croix­rousse.fr, à impri­mer direc­te­ment chez soi.

Même les souris vont au para­dis

Réalisé par deux cinéastes tchèques, Même les souris vont au para­dis s’ins­crit dans la grande tradi­tion du cinéma d’ani­ma­tion de marion­nettes de leur pays. A travers la rencontre d’une jeune souris et d’un renard, il aborde le sujet de la mort sans en faire son thème prin­ci­pal, mais plutôt l’élé­ment déclen­cheur d’une aven­ture qui va se dérou­ler au Para­dis des animaux. Le film parle aussi d’ami­tié, de tolé­rance, de soli­da­rité ou encore de confiance en soi, avec des dialogues qui sonnent parfois comme des maximes. « Peu importe la four­rure que l’on a, l’im­por­tant c’est ce qu’on a à l’in­té­rieur » invite ainsi à ne pas se fier aux appa­rences alors que le renard a parfois bien mauvaise répu­ta­tion dans les contes… Et « Dans chaque départ, il y a l’es­poir de nouvelles rencontres. C’est la force de la vie qu’on ne peut arrê­ter, impos­sible de retour­ner en arriè­re… » évoque les cycles de la vie et leur force rassu­rante. 

Même les souris vont au para­dis de Jan Dube­ni­cek et Denisa Grim­mova (Tch, 1h24). Dessin animé. Sortie le 27 octobre. Actuel­le­ment au Comoe­dia, Lyon 7e.

Il est libre Max !

Très enga­gée sur le terrain de l’éco­lo­gie, la Lyon­naise Lucie Chochoy se sert de son métier de chan­teuse et de comé­dienne pour nous faire passer des messages avec humour et géné­ro­sité, notam­ment sur sa chaîne YouTube. Dans son spec­tacle Je suis Max, avec la compli­cité de Romain Frank­lin, elle demande aux enfants d’ai­der le héros, le jeune Max, à sauver la planète du réchauf­fe­ment clima­tique. Atten­tion, le public devra être vigi­lant car selon ses choix, l’his­toire ne sera pas la même et la Terre pas forcé­ment proté­gée… Mais pas de panique, c’est toujours mieux qu’un docu­men­taire senten­cieux produit par le cinéma français : on est bien à l’es­pace Gerson et fantai­sie et drôle­rie sont de la partie, à travers une gale­rie de person­nages inter­pré­tés tour à tour par les deux comé­diens !

Je suis Max (aide-moi à guérir la planète !) de Lucie Chochoy et Romain Frank­lin. Jusqu’au ven 29 octobre à 15h à l’es­pace Gerson, Lyon 5e. 8 €. espa­ce­ger­son.com

De l’autre côté du miroir

Effets spéciaux, crevez l’écran ! au Pôle Pixel à Villeur­banne (photo Philippe Levy).

Quel est le point commun entre Marion Cotillard, King Kong et Avatar? Le cinéma, certes, mais plus préci­sé­ment les effets spéciaux, par lesquels l’ac­trice et les deux grosses produc­tions améri­caines ont dû passer pour gagner en réalisme et en vérité. Ces prouesses tech­niques ne sont d’ailleurs pas l’apa­nage des block­bus­ters made in USA, puisque le cinéma d’au­teur et beau­coup de films franco-français les utilisent aussi : Le Petit Spirou de Nico­las Barry, Sur la piste du Marsu­pi­lami d’Alain Chabat… Voilà ce qu’on apprend, entre autres choses, dans la première et très chouette expo­si­tion du Pôle Pixel, consa­crée à l’his­toire et l’évo­lu­tion des effets spéciaux au cinéma. Très péda­go­gique, le parcours décor­tique toutes les étapes de réali­sa­tion d’un film, de sa phase d’écri­ture à la post-produc­tion. L’in­tro­duc­tion peut faire peur avec ces longs panneaux expli­ca­tifs mais, plutôt bien fichus, ils éclairent les plus jeunes et mettent notam­ment l’ac­cent sur la quan­tité de jobs, souvent mécon­nus, qui gravitent dans le milieu du cinéma. De quoi, peut-être d’ailleurs susci­ter des voca­tions… La suite, moins écrite, privi­lé­gie l’in­te­rac­ti­vité en invi­tant les visi­teurs à tester et jouer avec une gale­rie d’ef­fets spéciaux, dont certains inven­tés par Méliès, conti­nuent d’être utili­sés. Incar­ner un dragon en Motion Capture, s’im­mer­ger dans un décor de jungle futu­riste grâce au fameux fond vert, voir défi­ler un paysage fantas­tique assis dans le compar­ti­ment d’un vieux train…: autant d’ani­ma­tions ludiques qui amuse­ront les enfants (mais pas seule­ment…), et dont on peut garder un souve­nir sur son smart­phone en repar­tant. Top.

Effets spéciaux, crevez l’écran ! jusqu’au 27 mars 2022, au Pôle Pixel, Studio 24, 24 rue Emile Decorps, Villeur­banne. Du mardi au dimanche de 10h à 18h. De 8 et 12€ (gratuit pour les – 5 ans); pack famille (2 adultes/2 enfants) 32€. Ateliers 7€.

Berlioz, le meilleur festi­val clas­sique de l’été

Non seulement il y a de la grande musique au festival Berlioz, mais aussi de grands récitants, comme Lambert Wilson ou Pascal Quignard. Incontournable. On vous avait déjà annoncé le clou du spectacle de l’été : la recréation des Troyens, l’opéra-monstre d’Hector Berlioz, sur s...

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Decou­flé fait souf­fler le rock sur Four­vière

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