
Une biennale “de transition” et “de joie”, voilà ce que promet Tiago Guedes, le nouveau directeur de la danse à Lyon, en reprenant la programmation de cette 20e édition initiée pour moitié par Dominique Hervieu. Avec déjà des incontournables. A venir du 9 au 30 septembre prochain.

1. Dimitris Papaioannou
On lui doit le choc de la Biennale 2021. Le grand chorégraphe grec Dimitris Papaioannou est de retour avec la création française d’un duo dans lequel il va même danser ! Grand moment attendu pour un grand monsieur.
Ink de et avec Dimitris Papaioannou, à la Maison de la danse, Lyon 8e.

2. ATK, maîtresse de la danse
Exit above, c’est le titre de la nouvelle création d’Anne Teresa de Keersmaeker qui passera par la Biennale juste après sa création au festival d’Avignon cet été… Se lever et marcher, aux origines du blues et de la pop music, tel est le programme de cette maîtresse de la danse qui trône au milieu d’autres grandes dames de la programmation, comme la Québécoise Catherine Gaudet, ou la Brésilienne Lia Rodrigues, ancienne complice de Maguy Marin.
Exit above d’Anne Teresa de Keersmaeker. A l’Opéra de Lyon, Lyon 1er.
3. Immersion à Fagor
C’est une des nouveautés initiées par Tiago Guedes : de grandes immersions aux usines Fagor de 11h à 2h du matin autour des thèmes du hip hop ou du ballroom. Et vous pourrez danser !
Immersion aux usines Fagor, gratuit pour tous, Lyon 7e.

4. De Boris Charmatz à Pina Bausch
Il vient de reprendre les rênes du Tanztheater de Pina Bausch. Après un solo en sifflant et en dormant (mais oui), Boris Charmatz réserve sa toute première création française avec le ballet de la grande Pina à la Biennale, Liberté Cathédrale. Un spectacle conçu pour les très grands formats comme les églises – d’où son titre – et 42 danseurs, qui envahiront pour l’occasion le gigantisme des usines Fagor. Un des événements de la Biennale, en forme de paysage de relais.
Boris Charmatz, Liberté Cathédrale. Usines Fagor, Lyon 7e.

5. Sidi Larbi Cherkaoui, à la Suisse
Après avoir signé les formidables chorégraphies pour le nouveau Starmania de Thomas Jolly, Sidi Larbi Cherkaoui poursuit sa route entre grands spectacles populaires et recherche de radicalité avec son premier travail avec le Ballet du Grand Théâtre de Genève, et donc une grosse production. Le grand spectacle qui ouvrira aussi pour l’occasion la saison de la Maison de la danse.
Ukiyo-e de Sidi Larbi Cherkaoui avec le Ballet du Grand théâtre de Genève, à la Maison de la danse, Lyon 8e.